Dans un environnement de travail hybride, la sécurisation des endpoints est essentielle pour protéger les données et la réputation de l’entreprise face à la montée des cybermenaces.

Le poste de travail, nouveau terrain de jeu des cybercriminels
Avec la généralisation du télétravail et des environnements hybrides, alliant à la fois le travail présentiel et à distance, le poste de travail est devenu la porte d’entrée privilégiée des cybercriminels pour attaquer votre infrastructure numérique. Ordinateurs portables, tablettes, smartphones… chaque terminal connecté représente un risque potentiel qu’il convient dès lors de protéger efficacement.
En effet, un endpoint non sécurisé, comprenez un appareil physique connecté à un réseau pour échanger des informations, représente une faille potentielle vers vos données sensibles, vos applications critiques et, in fine, votre réputation.
Face à ce risque bien réel, il est donc essentiel de vous poser la question suivante : vos collaborateurs disposent-ils d’outils modernes ET sécurisés ?
Les défis du Modern Workplace
Depuis sa démocratisation du fait du Covid, le travail hybride repose d’abord sur trois piliers pour être fonctionnel : la mobilité, la collaboration et l’accès rapide aux ressources. Le Modern Workplace se doit donc d’être flexible, mais cette flexibilité a un prix et n’est pas sans risques.
Tout d’abord, qui dit hybridation des lieux de travail dit multiplication des terminaux actifs. Entre BYOD (Bring Your Own Device) et équipements professionnels, le parc connecté s’en trouve donc décuplé pour répondre aux besoins opérationnels et augmente donc la surface d’attaque potentielle.
Un autre enjeu de taille concerne la mobilité et l’utilisation des applications cloud. Cette mobilité implique en effet que vos données puissent circuler partout où vous allez. Mais ces données sont-elles réellement sécurisées partout ?
Côté purement matériel, la problématique de ce que l’on appelle le Shadow IT, à savoir des outils non validés par l’équipe IT et qui échappent donc à tout contrôle, est également une considération d’importance à prendre en compte.
Enfin, un autre défi de taille reste la pression réglementaire (NIS2) qui oblige les entreprises à maîtriser les accès et à sécuriser les environnements de travail.
Vous l’aurez compris, sécuriser vos endpoints relève d’une importance cruciale pour le bon fonctionnement de votre entreprise, sans quoi elle peut s’exposer à toute une série de menaces importantes.
Mieux comprendre pour mieux se protéger : des cas concrets
Ainsi, les ransomwares, vols de données ou autres espionnages industriels peuvent rapidement se transformer en réalité pour les utilisateurs non avertis, avec par exemple :
- Phishing ciblé (spear phishing) : un collaborateur reçoit un email imitant un fournisseur légitime. En cliquant sur un lien, il installe un malware qui ouvre un accès distant à l’attaquant.
- Wi-Fi public corrompu : en télétravail dans un café, un utilisateur se connecte à un réseau compromis. Les identifiants de session sont interceptés, permettant un accès non autorisé aux applications cloud.
- Shadow IT : un service marketing installe un outil SaaS non validé pour partager des fichiers. Ce service est compromis, exposant des données sensibles à des tiers.
- Ransomware via clé USB : un employé branche une clé USB infectée récupérée lors d’un salon professionnel. Résultat : chiffrement des données critiques et demande de rançon.
Pourquoi les endpoints sont-ils si vulnérables ?
Les endpoints sont au cœur de l’activité quotidienne d’une entreprise. Chaque clic, chaque téléchargement, chaque connexion peut être une opportunité pour un attaquant de pénétrer dans un système.
De fait, les cybercriminels exploitent principalement :
- Les failles logicielles (systèmes non mis à jour).
- Les comportements à risque (installation d’applications non autorisées, usage personnel des terminaux).
- Les accès non contrôlés (partage de fichiers via des plateformes non sécurisées).
Comment sécuriser vos endpoints sans freiner la productivité ?
La réponse ne réside pas dans le blocage, mais dans l’équilibre entre expérience utilisateur et sécurité renforcée. Il convient donc d’opérer sur trois secteurs précis pour atteindre cet objectif :
1. La gestion centralisée des terminaux
- Inventorier et contrôler tous les appareils connectés à votre réseau.
- Déployer des politiques de sécurité cohérentes (chiffrement, mises à jour automatiques, MFA).
- Gérer les droits d’accès selon les rôles (principe du moindre privilège).
2. Le navigateur d’entreprise et isolation des sessions
- Séparer les usages professionnels et personnels.
- Réduire les risques liés aux accès SaaS et aux données sensibles.
- Limiter les téléchargements non autorisés et les extensions à risque.
3. La détection et réponse en temps réel
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Pourquoi c’est essentiel ?
Parce que la mobilité et le cloud sont devenus la norme. Un poste de travail non sécurisé, c’est une porte ouverte sur vos données, et donc au cœur de votre entreprise. En investissant dans la sécurisation des endpoints, vous serez en mesure de :
- Réduire les risques d’intrusion et de ransomwaresd.
- Garantir la conformité réglementaire.
- Offrir à vos équipes un environnement de travail moderne, fluide et sûr.
Chez Shinka IT, notre équipe d’experts IT en infrastructures réseaux et cybersécurités se tient à vos côtés pour vous accompagner dans vos démarches de sécurisation de vos systèmes et de sensibilisation de vos équipes.
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